Voici la suite de nos 10 leçons (pour lire les leçons précédentes):

Leçon no. 6 : Écouter les bonnes personnes

Avez-vous remarqué combien de gens ont de conseils à prodiguer aux gens qui se partent en affaires? Eh, eh, on le sait, n’est-ce pas ce qu’on fait nous-mêmes dans ce blogue?

Que ce soit les coachs d’affaires, les mentors, les membres de la famille bien intentionnés, tout le monde y va de son grain de sel. Et que dire des nombreuses formations, blogues, groupes Facebook qui se multiplient à vitesse grand V?

Qui écouter? Pas tout le monde, ça, on l’a (finalement) compris. En fait, nous avons compris que les seules personnes qui méritent notre attention sont celles qui savent vraiment de quoi elles parlent.

Bref, les personnes qui ont des faits, du vécu, des expériences réelles et riches sur lesquels appuyer leur propos.

Pas seulement une opinion.

Des opinions, ça ne coûte pas cher d’en donner, et ça ne vaut pas cher non plus… Nous avons appris à questionner quiconque, peu importe leur présumée expertise : sur quoi s’appuie cette personne pour conseiller telle action ou telle solution?

On a appris aussi à se méfier de ce qu’on appelle les « relayeurs ». C’est incroyable combien de gens dans le domaine des affaires, et tout particulièrement du marketing, présentent du contenu périmé qui ne fonctionne plus… ou qui relaient des informations venant d’autres experts, sans réellement maîtriser le sujet, et donc toutes les subtilités pour son application.

 

Leçon no. 7 : Valoriser son temps et son travail

Quand on commence à offrir des services, il faut déterminer des honoraires à facturer. Ce n’est déjà pas évident. Mais ensuite, il faut les facturer au complet.

En faisant le bilan, il nous est même arrivé de nous rendre compte que nous payions de notre poche plutôt que de faire au moins un peu d’argent!

On savait bien que cela n’avait pas de bon sens.

Mais il y avait des forces puissantes en action à un niveau inconscient.

Oui, on a sous-facturé parce que nous étions compatissantes face à la situation difficile d’une cliente, et à cause de notre nature (trop) généreuse.

Mais la vraie raison, la raison de fond, c’est qu’on ne reconnaissait pas notre pleine valeur.

Être en affaires, c’est aussi être en situation de croissance personnelle. Cela vient brasser bien de vieilles bibites. Et la question de notre valeur, de notre estime de soi, c’était de celles-là.

On a grandi, et maintenant, on a appris notre leçon : notre amalgame unique de talents, de connaissances, d’expériences, de compétences, cela a une grande valeur. Cela mérite d’être reconnu de manière juste et équitable.

 

Leçon no. 8 : Miser sur les forces de chacun plutôt que les faiblesses

Avez-vous remarqué combien on met l’accent sur l’importance de s’améliorer, de combler ses lacunes, travailler ses points faibles?

Cela demande tellement d’efforts, de temps et d’énergie. Pour devenir un ti-peu mieux?

Pas très efficace.

Lyne Leclerc, une coach professionnelle formidable, nous avoir faire prendre conscience que le succès et la réussite sont à la portée de chacun en misant sur ce qui va DÉJÀ bien et ce qui nous rend UNIQUE.

Comme Lyne le dit si bien, il faut miser sur ce qui nous fait briller, et monter le volume au maximum.

Cette leçon fondamentale a complètement transformé notre façon de travailler et de gérer les membres de notre équipe.

On surveille maintenant deux signaux d’alarme :

1 – ne pas éprouver de plaisir

2 – avoir l’impression de « travailler dur »

Dring! Dring!

Un exemple tout récent? Jacques, notre nouveau rédacteur. Il rédige bien, il est bon là-dedans. Il faut des entrevues, il aime cela, il est bon là-dedans. Mais mettre en ligne sur le web, ou faire du montage vidéo? Mettons que c’est loin d’être évident. Mais il est aussi plein de bonne volonté, prêt à apprendre, donc on lui a montré comment.

Après une semaine à éditer et mettre en ligne 4 vidéos et autant d’articles, il est devenu clair que cela lui procurait beaucoup plus de cheveux blancs que de joie. Alors on a délégué! D’autres membres de l’équipe pour qui le web et l’édition vidéo sont des forces se chargeront de cette partie du travail. Et Jacques pourra écrire davantage, dans le plaisir.

 

Leçon no. 9 : Surfer, plutôt que d’être submergé

Quand j’étais salariée, je prenais à cœur mon travail. Mais une fois partie du bureau, dans le métro, je vous garantis que j’oubliais tous mes soucis.

Maintenant? Il n’y a plus vraiment de frontière entre ma vie d’entrepreneure, et le reste.

Marie-Josée et moi SOMMES entrepreneures. C’est un état d’être, qui teinte toute la vie.  C’est prenant, mobilisant. Avoir une entreprise à faire grandir, c’est comme élever un enfant : c’est du travail! En fait, il y a des bouts où on se demande bien si on va y arriver, tellement il y a à faire.

Nos antennes sont toujours allumées. Par exemple, j’ai des idées de nouveaux produits en jardinant ou en faisant l’épicerie, j’écris des articles de blogue en camping ou à la plage (c’est d’ailleurs le cas pour cet article-ci), je parle à de nouveaux clients le soir, ou le samedi matin.

Pendant un bout de temps, nous nous sommes senties submergées.

Notre vie d’entrepreneure est houleuse et imprévisible, souvent déséquilibrée et chaotique, comme une mer déchaînée en pleine tempête.

Alors que faire? S’apitoyer, se révolter ou fuir?

Mais non! Il suffit de surfer sur les vagues! Et d’avoir du plaisir au maximum.

Oui, on travaille beaucoup, un peu tout le temps. Mais nous avons conscience aussi de vivre  une expérience extraordinaire. Oui, tout n’est pas facile ou évident. Et c’est tant mieux. On a choisi de l’accepter et d’en profiter.

 

Leçon no. 10 : Garder la foi

Quand on se lance en affaires, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Même avec le meilleur des plans, il y a tellement d’imprévus et de rebondissements. Rien ne se passe vraiment comme on s’y attendait.

Il y a l’insécurité face à l’avenir (« quand va-t-on enfin faire assez d’argent pour en vivre? »), les commentaires désobligeants (« tu vas-tu finir par t’en trouver une vraie job, là? »), les bons coups (yeah, des journalistes parlent de nous!) suivis par de moins bons (zut, cette formation-là qui coûte les yeux de la tête, on n’a rien appris).

On ne vous le cachera pas : on a passé des phases de découragement, de déprime et de « argh ».

Mais on a toujours gardé la foi.

La foi. Définition du dictionnaire :

« Adhésion total à un idéal qui le dépasse; confiance absolue que l’on met en quelqu’un, quelque chose; engagement que l’on prend d’être fidèle à une promesse »

Eh bien, la définition nous va. Pour réussir en affaires, dans son couple, avec ses enfants, il faut la foi.

Adhérer à un idéal qui nous dépasse.

Avoir une confiance absolue en l’autre, dans le projet.

S’engager à être fidèle à une promesse, celle de réussir coûte que coûte.

Sans la foi, on abandonne, on laisse tomber. Avec la foi, on persévère, on surmonte les obstacles et on réussit.

Conclusion

J’ai hâte de refaire l’exercice dans 5 ans d’ici, quand notre entreprise aura franchi le cap des 10 ans. Quelles leçons se seront ajoutées aux 10 que vous venez de lire (dans cet article et le précédent)?

Et vous, quelles leçons avez-vous apprises depuis le lancement de votre propre entreprise? Partagez-les avec nous, nous aimons vous lire!

 

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